Le secteur de l’immobilier ne cesse d’offrir de nouvelles perspectives professionnelles. Cependant, malgré cette dynamique, ce milieu reste mal connu des étudiants. Existe-t-il des points d’améliorations possibles de la part des professionnels afin de pouvoir séduire la jeunesse française ?
De la construction à la commercialisation, en passant par le conseil, l’immobilier offre de nombreuses opportunités en terme d’emploi. Porté par le manque de logements en France, il est toujours dans une dynamique de recrutement, et notamment dans les secteurs de la construction, de la commercialisation et du conseil. Et malgré des recherches de profils expérimentés, certains recruteurs misent sur les jeunes diplômés.
Néanmoins, l’étude réalisée par EY démontre qu’il existe des points de divergences entre recruteurs et étudiants. Tout d’abord, les qualités attendues par les recruteurs et celles mises en avant par les candidats. En effet, ces derniers aspirent à donner du sens à leur vie professionnelle, plaçant ainsi la passion et le dynamisme comme valeurs premières, oubliant alors des qualités telles que le sens du service ou la rigueur.
Alors pour donner du sens à sa vie professionnelle, l’étudiant a des attentes précises en termes de cadre de vie et conditions d'exercice. Ainsi quand les recruteurs axent sur le suivi du projet immobilier, de sa conception à son administration, les étudiants attendent des arguments en termes de rémunération, de perspectives de carrière et d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Étudiants et recruteurs auraient-ils une image différente du milieu ? Tous deux s’accordent sur le fait que la filière se veut innovante, mais les étudiants expriment plus de réserves quant à son image. Ainsi, un manque de communication quant à l’attractivité et l’image du milieu immobilier pourrait être la réponse à cette équation de recrutement.