Son centre ancien valorisé, ses friches industrielles requalifiées... L’ancienne capitale mondiale de la chaussure de luxe se réinvente. Mais les prix immobiliers restent attractifs.
Il fait bon vivre à Romans-sur-Isère. « La ville a la taille et la situation idéales »,
Proche de Valence, à moins de deux heures de la mer et à une heure de la montagne, cette commune de 33 486 habitants bénéficie d’une bonne desserte routière et ferroviaire.
La proximité des grands axes
L’A49 Grenoble-Valence passe juste à côté, à Bourg-de-Péage, et l’accès à l’autoroute du Sud (A6) est rapide grâce au périphérique de Valence.
Elle dispose aussi d’une gare SNCF intra-muros*, et celle de Valence TGV est à 10 kilomètres du centre-ville. « Quand le TGV est arrivé, cela a fait grimper les prix immobiliers de 40 % », se souvient Catherine Vicat.
Depuis, l’effet sur les prix s’est estompé. Mais « plaçant Paris à 2h15 de Romans, le TGV permet de travailler certains jours dans la capitale et de vivre au calme »..
Une fourchette de prix très large
Avec l’inflation, les difficultés économiques et la hausse des taux de crédit, les ventes ont chuté. Et les prix suivent la même pente.
« On enregistre une baisse des prix sur les biens vendus d’au moins 5 % ». Sur les quais de l’Isère, un T4 de 95 m² au quatrième et dernier étage d’un immeuble des années 1970, thermiquement rénové, a ainsi trouvé preneurs, avec cave et garage, à 168 000 €, soit à 1 768 € le mètre carré.
Une offre diverse
Pour les appartements, il faut ainsi compter entre 900 € et 2 500 € le m², voire plus en dernier étage selon l’emplacement, l’immeuble et l’état du bien.
Une large fourchette de prix, reflet de la diversité de l’offre.
Plusieurs programmes de qualité ont déjà vu le jour en centre-ville, comme Le Clos Ferraris ou Villa Emma. Photo Adobe Stock
Du neuf aussi
Vieil immeuble du centre-ville, “Plan Courant” ou résidences prisées des années 1960 avec de grands appartements comme Le Chambord, constructions plus récentes avec terrasse et belles surfaces... On trouve en effet de tout à Romans.
Du neuf aussi. Plusieurs programmes de qualité ont déjà vu le jour en centre-ville.
Mais les prix dépassent aujourd’hui les 3 300 € le mètre carré comme aux Jardins d’Aramis, résidence de 26 logements en construction non loin de la gare.
« Les nouveaux programmes sur le secteur se lancent aujourd’hui plutôt à partir de 3 800 € le mètre carré ».
Des quartiers pavillonnaires prisés
Mais si les appartements constituent 61,1 % des logements de Romans selon l’Insee - et « 60 % de nos ventes », la ville reste très pavillonnaire et ses maisons recherchées.
Certains quartiers sont d’ailleurs très prisés comme Bellevue à l’ouest, La Sylla au nord ou Château Fleury à l’est sur les berges de l’Isère.
« Ce sont des quartiers calmes et proches du centre-ville ». Pour les maisons, la fourchette de prix est également large.
De nouveaux investisseurs
Une maison de 85 à 90 m², à rénover, avec un petit jardin peut se vendre 150 000 €. Mais le prix peut être plus élevé et peut grimper à 470 000 €, comme pour cette villa de 145 m² avec un grand garage et 2 000 m² de terrain arboré.
Appréciée pour son cadre de vie, sa desserte routière et ferroviaire, son dynamisme économique, son renouveau urbain et ses prix inférieurs aux grandes villes voisines, Romans attire aussi les investisseurs.
« On a eu beaucoup d’investisseurs lyonnais en 2021- 2022. Ils se sont jetés sur les immeubles du centre-ville pour les 8 à 10 % de rentabilité brute qu’ils permettent. Il y a en effet une demande locative importante sur Romans ».
Le montant des loyers mensuels a d’ailleurs augmenté pour atteindre entre 6 € et 10 € par mètre carré pour les appartements et autour de 10 € par mètre carré pour les maisons.
De l’habitat qualitatif et adapté
Lauréate du programme « Action Cœur de ville » en 2018, la ville de Romans-sur-Isère porte un ambitieux projet de réaménagement et de végétalisation des espaces publics et favorise l’installation d’artisans d’art et de commerces grâce à l’acquisition de locaux commerciaux vacants.
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